En raison des réseaux sociaux plus
on partage, plus on s'expose, plus on a peur des atteintes à sa vie privée. Or
sur un réseau social on mène une vie social , voire une « vie
publique » comme par exemple Facebook conçu en 2004 par un jeune étudiant
qui est Mark Zuckerberg de la célèbre école Havard, d’abord réservé pour
communiquer entre personnes issues de la même école mais en espace de quelques
temps il est devenu une source de données personnelles qui pousse les utilisateurs à mener une vie publique.
1) A l’école
Depuis 1990 on a pu assister et participer à la création d’une génération
« online », on est 24h/24 connecté et surtout surveillé, à chaque
modification de notre profil nos « amis » reçoivent une notification
dans la seconde qui suit. Avec l’utilisation permanente des nouvelles
technologies de communication (téléphones, réseaux sociaux numériques), le
harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements
scolaires. On parle alors de cyber-harcèlement qui est défini comme « un acte agressif, intentionnel perpétré par
un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication
électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement
se défendre seule ».
A notre regret ce
procédé se développe selon plusieurs formes telles que :
→ les intimidations,
insultes, moqueries ou menaces en ligne
→
la propagation de rumeurs
→ le piratage de comptes
→ la création d’un sujet de discussion, d’un
groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’un camarade de classe
→
la publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise
posture
→ le « sexting » (c’est
la contraction de « sex » et « texting ». On peut le définir comme « Des images
produites par les jeunes (17 ans et moins) qui représentant d’autres jeunes et
qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile »

La victime est « non-stop » angoissée puisque l’harceleur reste anonyme et agi via un pseudo, le cyber-harcèlement est non seulement subi à l’école mais se prolonge au domicile, la victime est alors enfermée dans un cercle vicieux et n’est protégé nulle part.
Hannah Smith, voilà une jeune victime qui a subi les conséquences
dramatiques du site sulfureux « Ask.fm ». Le 6 août 2013, à l’âge de
14ans le monde apprend que la jeune fille s’est suicidée suite à des insultes
gratuites et menaces de la part des
utilisateurs qui sont couvert par l’anonymat d’ailleurs C'est ce que l'on peut voir sur un reportage récemment
diffusé sur M6, où un adolescent reçoit en direct des menaces et même des
invitations à se suicider ! Le site, fondé en 2010 a assuré qu’il avait pris
des nouvelles mesures pour combattre le cyber-harcèlement mais malgré les
drames le contenu du réseau reste le même.

Pour les parents, élèves, professionnels de l’éducation qui sont confrontés
à des situations de harcèlement des experts répondent à vos questions, numéro
vert est le 08.08.80.70.10.
2)
Au travail
On pense que le problème
vient des réseaux sociaux qui nous demandent sans cesse de révéler un maximum
de données personnelles or c’est nous
qui décidons ce que l’on y fait et comment. En 2010 nombreux furent ceux qui
avaient été licenciés à cause de leurs publications sur les réseaux sociaux. Par
exemple selon une enquête menée dans 6pays des jeunes entre 16 et 24ans ont du
mal à trouver du travail en raison de leurs publications visibles sur les réseaux sociaux puisque certains recruteurs, après avoir observé
le comportement des postulants sur les réseaux sociaux ont éconduit leurs candidatures.
Le sondage, réalisé auprès de 20 225
personnes âgées de 16 à 34 ans et provenant de six pays différents (USA,
Grande-Bretagne, Nigeria, Inde, Brésil, Chine), révèle que 9 % des Anglais et 8
% des Américains entre 16 et 24 ans pensent avoir été écartés d'un poste à
cause de commentaires ou de photos les concernant. Entre 25 et 34 ans, ces
pourcentages descendent respectivement à 6 et 7 %.
Mais la question est
pourquoi les recruteurs vont sur les réseaux sociaux voir la vie privé des
demandeurs d’emploi ? La réponse est simple, maintenant grâce aux réseaux
sociaux les recruteurs peuvent accéder à tout un tas d'information qu'ils ne
pouvaient pas avoir sur un CV ou une lettre de motivation et encore moins à
l’entretien qui se limitent aux compétences et à leur parcours, alors les
employeurs font recours à internet pour savoir plus précisément le profil du
candidat et savoir s’ils sont à la hauteur ou pas de de la réputation de l’entreprise et à l’image
qu’elle veut projeter.
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