dimanche 2 février 2014

III) vie privée et publique confondues




      En raison des réseaux sociaux plus on partage, plus on s'expose, plus on a peur des atteintes à sa vie privée. Or sur un réseau social on mène une vie social , voire une « vie publique » comme par exemple Facebook conçu en 2004 par un jeune étudiant qui est Mark Zuckerberg de la célèbre école Havard, d’abord réservé pour communiquer entre personnes issues de la même école mais en espace de quelques temps il est devenu une source de données personnelles qui pousse les utilisateurs  à  mener une vie publique.


1) A l’école

         Depuis 1990 on a pu assister et participer à la création d’une génération « online », on est 24h/24 connecté et surtout surveillé, à chaque modification de notre profil nos « amis » reçoivent une notification dans la seconde qui suit. Avec l’utilisation permanente des nouvelles technologies de communication (téléphones, réseaux sociaux numériques), le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires. On parle alors de cyber-harcèlement qui est défini comme  « un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule ».
  A notre regret ce procédé se développe selon plusieurs formes telles que :
         
                 les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne
                   la propagation de rumeurs
                    le piratage de comptes
                 la création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’un camarade de classe
               la publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture

                   le « sexting » (c’est la contraction de « sex » et « texting ». On peut le définir comme « Des images produites par les jeunes (17 ans et moins) qui représentant d’autres jeunes et qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile »
      
   La victime est « non-stop » angoissée puisque l’harceleur reste anonyme et agi via un pseudo, le cyber-harcèlement est non seulement subi à l’école mais se prolonge au domicile, la victime est alors enfermée dans un cercle vicieux et n’est protégé nulle part.
          Hannah Smith, voilà une jeune victime qui a subi les conséquences dramatiques du site sulfureux « Ask.fm ». Le 6 août 2013, à l’âge de 14ans le monde apprend que la jeune fille s’est suicidée suite à des insultes gratuites et menaces  de la part des utilisateurs qui sont couvert par l’anonymat d’ailleurs  C'est ce que l'on peut voir sur un reportage récemment diffusé sur M6, où un adolescent reçoit en direct des menaces et même des invitations à se suicider ! Le site, fondé en 2010 a assuré qu’il avait pris des nouvelles mesures pour combattre le cyber-harcèlement mais malgré les drames le contenu du réseau reste le même.

     Pour combattre le cyber-harcèlement, tous les adultes doivent agir ensemble puisqu’ils sont censés nous aider en cas de difficulté et aussi nous responsabiliser en termes de prévention. Puis le Brevet informatique et internet (B2i) permet d’inculquer un usage responsable d’internet. 

     Pour les parents, élèves, professionnels de l’éducation qui sont confrontés à des situations de harcèlement des experts répondent à vos questions, numéro vert est le 08.08.80.70.10.







2) Au travail

      On pense que le problème vient des réseaux sociaux qui nous demandent sans cesse de révéler un maximum de données personnelles  or c’est nous qui décidons ce que l’on y fait et comment. En 2010 nombreux furent ceux qui avaient été licenciés à cause de leurs publications sur les réseaux sociaux. Par exemple selon une enquête menée dans 6pays des jeunes entre 16 et 24ans ont du mal à trouver du travail en raison de leurs publications  visibles sur les réseaux sociaux  puisque certains recruteurs, après avoir observé le comportement des postulants sur les réseaux sociaux ont éconduit leurs candidatures.        



      Le sondage, réalisé auprès de 20 225 personnes âgées de 16 à 34 ans et provenant de six pays différents (USA, Grande-Bretagne, Nigeria, Inde, Brésil, Chine), révèle que 9 % des Anglais et 8 % des Américains entre 16 et 24 ans pensent avoir été écartés d'un poste à cause de commentaires ou de photos les concernant. Entre 25 et 34 ans, ces pourcentages descendent respectivement à 6 et 7 %.

      Mais la question est pourquoi les recruteurs vont sur les réseaux sociaux voir la vie privé des demandeurs d’emploi ? La réponse est simple, maintenant grâce aux réseaux sociaux les recruteurs peuvent accéder à tout un tas d'information qu'ils ne pouvaient pas avoir sur un CV ou une lettre de motivation et encore moins à l’entretien qui se limitent aux compétences et à leur parcours, alors les employeurs font recours à internet pour savoir plus précisément le profil du candidat et savoir s’ils sont à la hauteur ou pas de  de la réputation de l’entreprise et à l’image qu’elle veut projeter. 

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